Les anciens clics open sont sur le site du SGEN Basse-Normandie
Se syndiquer : pour aller au-delà de la « révolte » et construire des solutions.
Parce que nous croyons à la cohérence des revendications, parce que les surenchères et les agglomérats de mécontentements conduisent au mieux à une impasse (et au pire au renforcement des extrémismes), parce que les avancées se construisent dans la durée et la cohérence, il est plus que jamais important de renforcer le dialogue social et les organisations syndicales. Nous invitons chacune, chacun à se syndiquer
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Pour la notation administrative, la campagne a commencé le 14 novembre (jusqu’au 10 janvier). Les enjeux, les repères, les contestations : le détail sur notre site.
Pour les temps partiels, dépôt des dossiers (pour ceux qui ne demanderont pas de mutation) à partir du 12 novembre (jusqu’au 10 janvier). Le détail sur notre site.
Pour les congés formation, la date limite de dépôt des candidatures est le 10 janvier. Le détail sur notre site.
Mutations inter
Les voeux sont ouverts à partir du 14 novembre jusqu’au 3 décembre (Voir le calendrier ici). Des difficultés sur le serveur SIAM sont à prévoir. Ne pas attendre le dernier moment pour faire ses voeux. Toutes les infos nécessaires (barres, guide, suivi …) sur notre site.
Il sera encore possible de modifier en rouge les voeux et les barèmes sur les confirmations écrites éditées à partir de mercredi 4 décembre.
Visites de collèges
Collège Pasteur à Saint-Lô le lundi 9 décembre de 11h à 12h, collège de Saint-Clair-su-l’Elle de 13h à 14h.
Enseignement et handicap
Le ministère vient de mettre en ligne des séquences pédagogiques pour les élèves handicapés dans le Second degré. Merci aux collègues qui les utilisent de nous faire un retour.
Autisme Basse-Normandie propose des stages gratuits d’une journée sur Cherbourg les 25 janvier et 8 février prochain (des samedis), pour les enseignants et les AVS.
Lycées professionnels : CCF et PFMP, améliorer les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
Le Ministère vient d’entamer des discussions avec les organisations syndicales sur le contrôle en cours de formation (CCF) et les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP). Il envisage à l’issue de ces échanges des modifications dès la rentrée prochaine sur ces deux aspects, sans préjuger des évolutions liées aux bilans des réformes des lycées qui auraient lieu pour la rentrée 2015.
Pour le Sgen-CFDT, ces discussions sont nécessaires au regard des difficultés rencontrées par les personnels. La difficulté à trouver des entreprises pour les PFMP, le CCF transformé en examens partiels, lourds à organiser, à faire passer, à évaluer, ont fortement dégradé les conditions de travail en LP. Le contrôle en cours de formation devait être un dispositif souple de validation des compétences inclus dans les parcours de formation. Il est devenu un dispositif d’examen permanent, qui ampute énormément le temps sur la formation. Lire la suite et télécharger le tract.
CIO : des mises au clair
Une première concerne le rôle et la place des COP dans les établissements. Le SGEN vient avec succès de repositionner les choses face au ministère et au SNES-FSU. Non, les COP ne sont pas sous l’autorité des chefs d’établissement ; non, ils ne sont pas tenus par une décision de Conseil de classe ; oui, le COP doit pouvoir recevoir des informations sous le sceau du secret et agir en indépendance, comme tout praticien (n’oublions pas le « P » de psychologue).
Le SGEN réaffirme aussi ses positions pour sa vision de l’orientation scolaire au moment où l’avenir des CIO se joue.
Au niveau académique, à noter que la demande d’audience conjointe SGEN-FSU auprès du recteur sur les CIO n’a toujours pas reçu de réponse.
De bonnes initiatives en Bretagne.
Non, il ne s’agit pas de parler des Bonnets rouges !
D’une part, les collèges de la région ont maintenant lancé l’apprentissage systématique d’une seconde langue dès la cinquième. On ne peut que saluer cette initiative volontariste qui permet de s’aligner sur les pratiques des autres pays développés : une langue étrangère commencée au début du primaire, une seconde à l’entrée au secondaire (6ème ou 5ème selon les pays).
Dans l’académie de Caen, la commission des langues vivantes ne se réunit plus depuis deux ans.
Autre initiative positive, d’une importance certes moindre : le recteur de Rennes a invité les organisations syndicales aux assises de l’éducation prioritaire qui réunissaient dans la capitale bretonne des représentants de l’Education nationale venant de Bretagne, de Basse-Normandie et des Pays de Loire. Il semble que la parole du SGEN y ait été appréciée, de nombreux participants découvrant qu’un syndicalisme pouvait être de proposition et de compromis.
Dans l’académie de Caen, nous n’avons été ni invités, ni même mis au courant de ces assises interacadémiques, comme d’ailleurs des assises locales : nous déplorons cette mise à l’écart des organisations syndicales.
Une réaction syndicale contre le racisme
Le 30 novembre, une marche était organisée à Caen. Le SGEN et toute la CFDT y était présente. Voir le tract sur le site régional. Une pétition en ligne est aussi à signer.
Plus largement, la désespérance sociale issue du chômage de masse, conséquence de la crise économique qui s’est accentuée depuis 2008, alimente l’extrémisme. Ce dernier n’apportera cependant pas de solution et est dangereux. Les « révoltes populaires », comme les Bonnets rouges, n’offrent pas non plus de perspectives : ensemble hétéroclite d’intérêts personnels et souvent opposés, elles peuvent efficacement s’opposer mais difficilement proposer et construire des solutions.
C’est par la cohérence des revendications que les avancées se construisent dans la durée même s’il faut aussi offrir des solutions immédiates. Il est plus que jamais important de renforcer le dialogue social et les organisations syndicales. Celles-ci se sont réunies le 25 novembre (sauf FO et SUD) à l’initiative de la CFDT, pour appeler le gouvernement à proposer rapidement des réponses. Voir le communiqué.
Métier enseignant
Ca y est, le travail a commencé. Le chantier des métiers dans l’Education nationale a commencé. Les sujets sont nombreux et ne se limitent pas aux enseignants du Second degré. La fédération SGEN a lancé son énergie dans ces débats, comme elle l’avait fait pour la loi sur la refondation et la loi d’orientation sur le Supérieur. Des compte-rendu réguliers sont publiés sur son site. Ils se trouvent aussi sur le site du SGEN Basse-Normandie.
Il ne faudra cependant pas attendre de bouleversements de ces négociations. Il s’agit d’une mise à jour dans les textes de la réalité des métiers, avec parfois une reconnaissance indemnitaire ou par des décharges de service. Pas plus pour l’instant.
A un an des élections professionnelles dans la fonction publique, les syndicats qui prônent l’immobilisme sont à l’affût de ce qui pourrait inquiéter les collègues et leur rapporter des voix. Attention donc aux intox !
Rythmes : le SGENde Basse-Normandie n’appelle pas à la grève du 5 décembre.
Les difficultés d’application de la réforme des 4,5 jours sont réels : augmentation de la charge de travail pour les enseignants, souvent une perte de revenus, manque de temps de concertation avec les différents acteurs, concertation parfois inexistante faute de bonne volonté … Cependant, malgré ces problèmes, la réforme des 4,5 jours reste une avancée pour les élèves et le SGEN ne demande ni le retrait ni le report de la mise ne place : il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Le SGEN de Basse-Normandie ne peut donc pas s’associer à l’intersyndicale qui appelle à la grève le 5 décembre. Même si des points de convergence existent sur plusieurs de ceux de la longue liste des revendications avancées par l’intersyndicale, en particulier sur les salaires et les conditions de travail, cette grève sera perçue comme « anti-réforme des rythmes », ce que nous ne pouvons pas accepter.
Le Sgen proposera aux collègues d’agir auprès des parents le 5 décembre pour expliquer les problèmes et donner des solutions. Il agira aussi dans la semaine suivante sur les salaires dans le cadre d’une intersyndicale fonction publique.