Pourquoi ?
Dans le second degré, chaque établissement a un nombre de supports, que nous appelons plus facilement des postes, correspondant au mieux à la demande dans chaque discipline. Ces besoins peuvent évoluer, soit par des choix locaux (créer des heures en demi-classe), soit par des politiques gouvernementales (par exemple, les élèves sont passés de 6 heures à 7,5 heures d’enseignement de LV2 avec la réforme du collège de 2015, des postes ont donc été ouverts), soit parce que les effectifs de l’établissement évoluent. Lorsque ces derniers baissent durablement, les mesures de carte scolaire, ou suppressions de poste, deviennent inévitables.
Qui est concerné ?
Lorsqu’il n’y a qu’un seul personnel sur la discipline, évidemment, la question ne se pose pas. Mais lorsqu’ils sont plusieurs ? Il faut des critères objectifs de départage. Voilà les trois critères choisis par le rectorat, que tu peux retrouver dans les Lignes Directrices de Gestion sur les mobilités. Le collègue victime de la suppression de poste est :
- celui ou celle qui est volontaire ;
- ou, s’il n’y en a pas, celui ou celle qui a la plus faible ancienneté dans le poste ;
- ou, en cas d’égalité, celui ou celle qui a le plus faible échelon ;
- ou, en cas d’égalité, sur la base du nombre d’enfants.
Suppressions en chaîne
Si, dans un moment d’égarement, tu as adopté un chat noir sous une échelle un vendredi 13, il est possible qu’une suppression de poste ait lieu dans l’établissement dans lequel tu es arrivé suite à… une suppression de poste. Dans ce cas, l’ancienneté de tous les postes que tu as occupés dans cette chaine de mesures de carte scolaire s’ajoute à l’ancienneté présente.
Il y a une suppression de poste prévue dans ton établissement, et des questions se posent ? N’hésite pas à contacter les élus du Sgen-CFDT :
- 2d.normandie@sgen.cfdt.fr
- 02 31 82 60 61 ou 02 32 08 33 40
- 2 rue du général Decaen 14 000 CAEN ou 25 place Gilles Martinet 76300 SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN
Dernière mise à jour : juillet 2023.