Mme la Rectrice de l’Académie de Caen,
Vendredi 19 mars, suite à l’usage d’une arme à feu devant le Lycée Jules Verne et suite à son introduction dans l’établissement lui-même, des collègues de ce LPO ont exercé leur droit de retrait. Vos services après avoir constaté un danger grave et imminent ont diligenté une enquête dès lundi 22 mars.
Suite à cet événement grave et sans précédent, les collègues qui avaient exercé leur droit de retrait ont conditionné la reprise du travail au fait que des solutions soient apportées sans délai. afin qu’un tel acte ne se reproduise.
Ils et elles ont travaillé dès mardi sur des propositions auxquelles vos services restent sourds et visiblement insensibles. Pis, ces journées de travail ne sont pas reconnues comme telles, mais comme « service non-fait », alors que nos collègues s’évertuent à chercher des solutions ! L’institution semble bien peu reconnaissante et bien peu soucieuse de ses agents. N’avez-vous pas à garantir la santé physique et psychique de vos personnels et n’avez-vous pas avez une obligation de résultat de sécurité ?
Mme la Rectrice, attendu que la réponse écrite, obligatoire pour permettre la reprise du travail, n’avait pas été donnée aux collègues et que ceux-ci ne la reçurent que le mercredi 24 en cours de matinée, la journée de mardi était encore sous le DGI. Les mêmes collègues ont demandé des journées banalisées qui leur ont été refusées, et ils sont toujours, à l’heure actuelle, sans réponse quant à leur demande d’audience sur les moyens alloués à l’établissement pour l’année 2021-2022 (DHG).
Aussi, nous organisations syndicales, exigeons que ces journées ne leur soient pas imputées et nous demandons que la gravité de la situation soit sérieusement prise en compte en imaginant par exemple quelle aurait été votre réaction si un individu ayant usé d’une arme entrait au sein du Rectorat.
Dans l’attente d’une issue favorable à notre demande, soyez assurée Madame la Rectrice d’entendre notre attachement au service public dans la paix et la sérénité.