Mutations intra : Nous sommes tranquilles jusqu’au 28 avril (affichage des barèmes proposés par l’administration sur Iprof). Pour la suite du calendrier, voir sur notre site.
Postes adaptés, contestation de note administrative : les CAPA se déroulent en ce moment : le 11 avril pour les CPE, COP et profs d’EPS, le 14 pour les certifiés et les PLP, le 25 avril pour les agrégés.
Hors-classe : la CAPA a lieu le 25 avril pour les agrégés (en mai pour les autres corps). Merci de nous transmettre nos dossiers si vous voulez être suivi.
Congés de formation professionnelle pour les ATSS : le groupe de travail a lieu le 25 avril. Merci de nous transmettre nos dossiers si vous voulez être suivi.
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Syndicat :
Enseignants non-titulaires : l’Etat doit respecter sa signature.
A l’issue de la session 2014 des recrutements réservés aux enseignants non titulaires, le Sgen-CFDT alerte le ministère de l’Éducation nationale sur le nombre de lauréats très inférieur au nombre de postes à pourvoir. Ainsi, dans certaines disciplines, les chiffres sont alarmants : 58 postes non pourvus sur 175 prévus en lettres modernes, 54 sur 106 en histoire-géographie, 88 sur 190 en mathématiques et 136 sur 201 en anglais.
Le Sgen-CFDT exige que l’État respecte sa parole en reconvoquant les jurys afin que l’esprit de l’accord soit respecté.
Métiers
Nouveaux programmes
Un combat de fond est en train de se jouer actuellement autour du Conseil national des programmes. Deux visions s’opposent dans le Second degré. Celle, traditionnelle, qui voient les programmes d’abord par une entrée disciplinaire (en tant que spécialiste de telle discipline, j’estime qu’il est absolument nécessaire que les élèves connaissent telle et telle chose), avec une harmonisation à postériori pour essayer de donner une apparence de cohérence. Le SNES-FSU, qui porte cette démarche, avec d’autres, appelle cela une « culture commune ».
L’autre vision est de partir des besoins de l’élève, futur citoyen, puis de voir comment chaque discipline peut construire les apprentissages nécessaires pour couvrir la totalité de ces savoirs et ces savoir-faire. C’est la démarche portée entre autres par le SGEN-CFDT, autour du Socle commun.
Une première application du Socle commun il y a quelques années a abouti à un livret de compétence qui n’en est qu’un vague dérivé. Rédigé par des gouvernements qui y étaient opposés par principe, il a été difficile à appliquer sans formation réelle, se surajoutant aux évaluations et aux programmes disciplinaires. Il n’a rien changé aux pratiques et a souvent discrédité l’idée même du Socle commun.
Le nouveau Conseil national des programmes a été clairement installé dans le but d’être indépendant des lobbys disciplinaires et pour mettre en œuvre réellement le Socle commun.
La difficulté est qu’actuellement le SNES-FSU, qui d’un côté accepte les principes de la nouvelle charte des programmes, cherche à les vider de leur sens. Ce double discours n’est certes pas nouveau, il permet de ne se fâcher avec personne. Il ne faudrait cependant pas que le nouveau ministre tombe dans le panneau et que l’on retombe dans le fiasco du premier Livret de compétences. Le SGEN, avec d’autres, s’y emploie.
Personnels administratifs et techniques : seconde réunion du groupe de travail ministériel
Ce groupe de travail s’est réuni le 20 mars. Le compte-rendu est ici.
Au programme : requalification des postes administratifs, risques de transfert des adjoints-gestionnaires aux collectivités, mobilité limitée des ITRF ex-personnels de labo.
Quels métiers pour intégrer les élèves handicapés ?
Le dernier dossier de Profession éducation, reçu par tous les adhérents, est consacré à ce sujet (une version internet ici). Si les portes se sont enfin ouvertes à la professionnalisation avec la stabilisation d’une partie des AVS, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour accueillir dans des conditions normales les élèves et étudiants handicapés.
GRETA : analyses et propositions du SGEN-CFDT
Les résultats de l’enquête du SGEN auprès des personnels. Le SGEN analyse et propose des solutions pour que les personnels aient enfin un statut clair.
Humeurs
La désintox de la semaine
A consulter régulièrement, l’excellent blog de la fédération SGEN qui toutes les semaines, tord le cou à une idée reçue. Cette semaine : « Contre le gavage des oies », pardon, « des élèves » !
Qu’en sera-t-il des élèves ?
Que va-t-il en être de la mise en place des réformes engagées par Vincent Peillon ? Et quid de celles qui étaient promises ? Les premiers discours du nouveau gouvernement Valls sont pour l’instant plutôt rassurants, mais de fortes inquiétudes subsistent. Ainsi sur la réforme emblématique des rythmes scolaires, Benoît Hamon semble reculer de jour en jour, passant d’un « assouplissement » à des « expérimentations » puis à un « nouveau cadre réglementaire » (voir le résumé du Café pédagogique). Et l’objectif principal de la réforme, à savoir un rythme d’apprentissage mieux adapté aux enfants, est en train de sortir du discours ministériel.
Un des aspects les plus intéressants de la démarche du ministère Peillon était justement ce recentrage de l’institution vers les élèves. Le ministre parlait d’un « école de la confiance et de la bienveillance ». La disparition du ministère délégué à la réussite scolaire semble mettre fin à cette vision.
Pourtant, écouter les élèves, améliorer leurs lieux de vie scolaire, privilégier la démarche de progrès dans les résultats et non de sanction à posteriori de ce qui n’est pas acquis, tout cela permettrait d’améliorer l’ambiance dans les établissements, de ne pas rebuter ceux qui ne voient pas toujours bien le sens de l’Ecole, et par là de faire progresser les résultats.
Un dossier du Café pédagogique fait le point.
Du mieux ou pas ?
On peut se poser la question à la lecture des chiffres d’Eurostat. Le nombre de diplômés du supérieur en France chez les 30-34 ans a augmenté de 3 points entre 2007 et 2013, passant de 41 à 44%. C’est donc une bonne nouvelle. D’autant que la France fait plutôt bonne figure en Europe, se trouvant dans le premier quart.
Dans le même temps, la part des décrocheurs est passée de 12,5 à 10%. C’est aussi une bonne nouvelle mais le chiffre est douteux d’après le rapport lui-même (changement de méthode de calcul semble-t-il).
Cependant, si l’on reste sur le premier chiffre, celui des diplômés du supérieur, l’augmentation de 3 points n’est pas si considérable : en moyenne, les pays européens ont progressé de 7 points. Et si on la compare à la période 2002-2007 pour la France, quand le taux est passé de 31,5% à 41,5% (plus 10 points), c’est la même chose.
Sur le durée moyenne d’une grosse décennie, on peut ainsi comparer deux pays du même niveau de développement mais qui ont fait des choix éducatifs différents dans les années 90, en particulier sur le lycée : la France et la Suède. La proportion des 30-34 ans ayant un diplôme du supérieur est passé en France de 31,5% en 2002 à 44% en 2013 . Pour la Suède, aux mêmes dates, on passe de 28,3% à 48,3%. Plus 12,5 points dans un cas, plus 20 dans le second !
Il y a donc du mieux mais, dans le même temps, la France a continué à prendre du retard.