Comme d’habitude, présence du recteur, du SG, et d’une pléiade de chefs de service : surtout ne pas laisser Madame le recteur toute seule !
Toutes les OS sont présentes ; pour le SGEN Patrick Lainé et Olivier Buon
Déclarations préalables :
FSU, déclaration fourre-tout : critique de la rigueur de gauche, des moyens d’urgence insuffisants, suppression du LPC, demande de bilan de la réforme des lycées, retour sur les HSE … A noter cependant que la lettre de rentrée du ministre « va dans le bon sens ».
UNSA : dénonce les conservatismes, demande à associer les personnels aux changements, salue les premières annonces.
SUD : demande un plan d’urgence pour la rentrée, la suppression du LPC.
SGEN : pas de déclaration préalable « nous ne nous sentons pas obligé d’en faire une systématiquement », « nous sommes d’accord avec ce qu’a dit l’UNSA ».
Adoption des PV sans remarque.
Cadrage des activités des médecins et infirmiers
Le rectorat veut que les visites médicales soient faites en maternelle, comme la loi le dit. Cependant, il y a un manque de médecins, donc le rectorat veut envoyer des infirmières de collèges. Les syndicats d’infirmières refusent le texte à la foi sur le fond (ce qui est sans doute contestable) et sur la forme : il n’y a eu aucune concertation avec les élus du personnel.
Sur le principe de la concertation qui a été absente, avec tous les autres représentants, nous votons contre. Un nouveau CTA sera convoqué le 11 juillet.
CIO
Intervention d’une collègue COP du SNES : pêle-mêle sont dénoncés la labellisation, les suppressions de postes de COP, de postes administratifs, de CIO (aucun dans la région !), les conditions de travail …
Le SGEN : 8 suppressions de postes, mais 7 CIO se retrouvent avec un seul poste administratif, dont certains avec un catégorie C !
Les DCIO sont unanimes pour expliquer que l’on ne peut pas assurer les missions des CIO, en particulier un temps d’ouverture suffisant, avec un seul poste administratif. Le minimum demandé est 1,5 hors antennes (3 postes à réinjecter)
Nous demandons donc un gel des suppressions de postes administratifs, ou au moins arriver à un minimum de 1,5 postes par CIO.
Dans un second temps, nous contestons vivement la manière dont la carte cible a été conçue, sur un seul critère (nombre d’élèves potentiels dans les établissements publics du secteur, pourquoi pas l’activité réelle), avec des groupes de travail où les DCIO n’ont pas été consultés.
Ces arguments avaient été présentés dans un CTA précédent.
Le rectorat ne veut absolument pas changer quoi que ce soit, à la rigueur repenser à une carte cible.
Postes premier degré
20 postes attribués à l’académie (pour la ruralité), 7 pour le Calvados, 7 pour la Manche, 6 pour l’Orne. Ce dernier département est surdoté car il est en déficit.
Ce seront des stagiaires (donc on perd 1/6 des postes environ), pris sur la liste complémentaire, avec réaffectation des collègues de la liste principale (7 de plus iront sur le Calvados).
Pas de vote.
Enseignants stagiaires (Second degré)
Présentation de la formation prévue l’année prochaine.
Intervention du SGEN en deux volets :
– le parcours de formation lui-même tel que présenté ici,
– la mise en place d’actions qui en permettent l’application effective : il faut éviter le décalage entre les bonnes intentions et la réalité du terrain.
Le parcours de formation prévu.
- Point 1, la période d’accueil prévue est de 5 jours dans la lettre du ministère, mais de 3 jours dans l’académie. Y a-t-il une raison ? Pas de réponse.
- Point 4 : à quoi correspondent les temps de « régulation et remédiation » ? C’est une formation personnalisée.
- Point 7 : il serait bon qu’un compte-rendu soit systématiquement fait de l’entretien de positionnement. Cela permettrait de préciser clairement les domaines où des progrès sont à faire. On éviterait ainsi que des stagiaires découvrent en mai ou en juin qu’ils ne répondent pas aux exigences de l’institution. Le rectorat est plutôt d’accord, mais ce ne peut pas être obligatoire.
La mise en place effective de bonnes condition d’accueil des stagiaires.
- Il faut insister auprès des chefs d’établissement pour que les stagiaires soient accueillis dans de bonnes conditions. Il est anormal que des collègues déjà en poste s’arrogent « leur » classe et « leur » matériel et obligent ainsi les stagiaires à changer systématiquement de lieu, voire à être obligés d’amener leur matériel personnel ou se débrouiller pour trouver des salles de classe.
- Les procédures d’évaluation doivent être prises au sérieux par tous les chefs d’établissement. Il est inadmissible que des stagiaires découvrent en arrivant en classe un inspecteur venus pour une inspection conseil, parce que la direction a « oublié » de les prévenir (deux cas au moins dans l’académie) !
Vote, UNSA et SGEN pour, la FSU et SUD d’abord pour, puis se ravisent et s’abstiennent : comment imaginer qu’ils aient pu voter pour quelque chose !
GRETA
Annonce de la suspension du passage en GIP, et en même temps du passage à un seul GRETA académique (avec une certaine cacophonie dans les déclarations de l’administration).
CDI
Une cinquantaine de passage pour les enseignants, pareil pour les ATSS. Cela coûtera 3 ETP pris sur le remplacement pour les administratifs (paiement des vacances qui n’était pas fait avant).
Question du SGEN sur les licenciements, d’éclaircissement des éléments de choix. Réponse évasive de la DPE et de la DRH (pour l’instant, « les choix ont toujours été évidents »). Les licenciements seront décidés à la rentrée, le principal élément de choix étant semble-t-il l’ancienneté.
De très nombreuses questions diverses, posées un peu n’importe comment. Seul SUD les avait posées à l’avance (certaines au nom de l’intersyndicale PLP, ce qui n’a pas été précisé). Sur l’apprentissage public, le rectorat réaffirme le caractère volontaire pour les collègues.
Pour le reste, les « débats » n’avaient pas grand intérêt.
Le rectorat demande que toutes les questions diverses soient données à l’avance, ce qui semble effectivement plus sérieux.