Sur le site de la fédération SGEN-CFDT
La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École prévoit la modification des cycles scolaires. Cette évolution doit s’inscrire dans la révision du socle commun.
En organisant les apprentissages sur des temps plus longs que celui de l’année scolaire, les nouveaux cycles ont pour objectif de favoriser l’acquisition des connaissances et des compétences du socle commun.
La scolarité obligatoire est désormais divisée en quatre cycles :
– le cycle des apprentissages premiers couvre l’ensemble des niveaux de l’école maternelle dont le rôle déterminant est réaffirmé ;
– le cycle des apprentissages fondamentaux comprend les trois premières années de l’école élémentaire (CP, CE1 et CE2) ;
– le cycle de consolidation, sur lequel porte la grande nouveauté, avec l’objectif d’assurer une meilleure liaison école-collège (CM1, CM2, 6e) ;
– le cycle des approfondissements couvre les autres niveaux du collège (5e, 4e, 3e).
Si ces cycles sont progressivement mis en place dès cette rentrée, les modalités d’organisation du travail ne sont pas encore fixées entre collègues. Les décrets devant créer les conseils de cycle ont été reportés devant l’incapacité de la FSU d’avoir une position cohérente entre le 1er et le 2nd degré.
Parallèlement, au cours de cette année scolaire, sont créés des conseils école-collège. Ils devraient améliorer la continuité entre le primaire et le collège en proposant des actions de coopération et des projets pédagogiques communs à un collège et aux écoles de son secteur, ce qui existe déjà en éducation prioritaire.
Pour que ces nouveaux cycles contribuent à la continuité et à la cohérence du parcours des élèves sur l’ensemble de la scolarité obligatoire, il faudra que les programmes soient cohérents avec la logique de cette organisation en mettant fin à une définition annuelle des programmes et sans réel lien avec l’acquisition du socle commun. Ce sera le travail du nouveau Conseil supérieur des programmes dont le ministre doit fixer les missions.
Pour le Sgen-CFDT, permettre l’acquisition par tous du socle commun suppose des programmes conçus comme des référentiels de compétences par cycle, laissant aux équipes l’autonomie nécessaire quant à leur répartition et à leur progression. Cela suppose donc que la refondation des programmes associe les personnels des écoles et du collège, en particulier pour le cycle de consolidation.