Le décret 2013-895 du 4 octobre 2013 modifie, dans son article 2, la composition du conseil d’administration des lycées professionnels. En effet, il acte l’entrée d’une personnalité qualifiée du monde économique supplémentaire.
Ceci a pour conséquence, afin de conserver le même nombre de sièges, de ne plus faire siéger les conseillers principaux d’éducation comme membres de droit à voix délibérative.
Le Sgen-CFDT pourrait se satisfaire du choix de ne pas faire siéger les CPE comme membres de droit du conseil d’administration des LP. Cependant, il refuse de cautionner ce qui n’est qu’un bricolage de circonstances.
Faire sortir les CPE des membres de droit des conseils d’administration de certains lycées professionnels c’est bien mettre en évidence que cette position de membre de droit n’est en rien fondée sur une nécessité, sinon par celle d’orienter le vote de ces personnels. Ce qui a déjà été source de tension dans certains établissements.
Le Sgen-CFDT rappelle donc son exigence de ne plus voir siéger les conseillers principaux d’éducation dans le collège des membres de droit du conseil d’administration des EPLE. S’ils y siègent, ce ne doit être qu’au titre de la représentation du collège des personnels enseignants, de direction, d’éducation et d’orientation. Dans ce positionnement, leur présence sera plus utile à l’établissement qu’elle ne l’est au titre de membre de droit.
Enfin, le Sgen-CFDT dénonce, dans une lettre envoyée au ministre de l’Education Nationale, la parution tardive du décret qui empêche les CPE concernés par ce dernier d’être candidat sur une liste. Il y demande, par conséquent, qu’il soit permis, dans les LP où le CPE souhaite figurer sur une liste, que les élections soient retardées ou réorganisées et que de nouvelles listes puissent être déposées.