Le SNES-FSU se vante d’avoir obtenu le décalage de la rentrée au mardi 2 septembre afin que la pré-rentrée se fasse le lundi 1er. Mais que deviennent les PE ? Ce n’est pas la préoccupation de ce syndicat des professeurs de collèges et lycées qui, comme le SNUIPP, fait partie de la FSU et semble en avoir les commandes (c’est ce qu’on appelle un *syndicalisme corporatiste : on y privilégie les intérêts divergents des personnels sur la cohérence des revendications). Car les PE feront de toute façon probablement leur deuxième journée de pré-rentrée le vendredi 29 août, à moins que leur IEN ne s’y oppose pour ne pas avoir d’ennuis juridiques… et leur impose 2 mercredis après-midis après la rentrée…
Quant aux enfants, le ministre pourrait bien demander que la journée du 1er septembre soit rattrapée ultérieurement : soit 2 autres mercredis après-midis (cette fois devant élèves, NB : dans le secondaire, cette deuxième journée est rarement exigée par le chef d’établissement)… Sans oublier la journée de solidarité (dans le Secondaire,là encore, on a souvent oublié son existence…) qui se fera sur 2 autres mercredis après-midi ! Soit au total, 6 mercredis après-midis…
Alors, merci qui ?
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*syndicalisme corporatiste : tout le contraire du SGEN-CFDT, qui syndique toutes les catégories des personnels de l’Education Nationale (certifiés du secondaire général ou professionnel, professeurs des écoles, administratifs travaillant à l’IA, au rectorat, dans les établissements… dans un même syndicat ! Justement pour éviter que la revendication d’une catégorie ne se retourne pas contre une autre, dans un esprit de cohérence, de compromis et de cohésion.