Les représentants du personnel ont été réunis par le Recteur mardi soir. Ce dernier leur a présenté la nouvelle carte de l’Education prioritaire. Quelques écoles quittent le dispositif tandis que d’autres l’intègrent.
Les écoles élémentaires et maternelles Les Tilleuls à Mondeville quittent le REP. Idem pour les écoles maternelles et élémentaires Louis Aragon de Giberville, ainsi que l’école Paul Doumer à Lisieux.
Ces écoles sortent du dispositif REP parce que leur collège de secteur n’est pas situé en éducation prioritaire.
Au contraire, l’école Camille Blaisot entre celui d’Hérouville et rejoint le REP du collège Nelson Mandela.
Quant aux écoles maternelles et élémentaires Viera da Silva, Eustache Restout et Louis Lechatellier, elles entrent dans le dispositif REP+ avec leur collège de secteur Marcel Pagnol (actuellement RRS).
Ce qui change :
Il faut bien distinguer les dispositifs REP et REP+ :
Les écoles en REP
Les collègues bénéficient du régime indemnitaire actuel des RRS (1156 €). Celui-ci va augmenter de 50 % en 2015. Ces écoles restent prioritaires pour accueillir des PMQC ou des maîtres en surnombre accueil des moins de 3 ans.
Les écoles en REP+
Les collègues bénéficient du régime indemnitaire actuel des RRS qui va augmenter de 100 % en 2015.
Le temps d’enseignement est pondéré : dans le premier degré, 9 journées sont libérées chaque année et allouées au travail en équipe, aux rencontres avec les parents, aux aides aux élèves. Parmi ces 9 journées, 3 sont utilisées pour des actions de formation. Dans le Secondaire, la semaine est allégée d’une heure et demie.
Les écoles qui quittent le dispositif :
Les collègues continuent de bénéficier du régime indemnitaire actuel des RRS pendant encore 3 ans. Quant aux moyens spécifiques alloués à ces écoles, ils vont fondre progressivement. Elles continueront de bénéficier d’un traitement spécifique lors des opérations de carte scolaire.
Le SGEN-CFDT s’interroge sur la méthode retenue pour cette nouvelle carte et regrette de ne pas avoir été écouté par le Ministère (voir notre communiqué). De nombreuses écoles n’avaient pas été informées jusqu’à aujourd’hui des changements qui allaient intervenir.
Il est regrettable que des écoles quittent le réseau parce que leur collège de secteur n’est plus classé RRS : le public ne change pas pour autant. Bien sûr, les moyens doivent être adaptés au public scolaire concerné et l’éducation prioritaire n’est pas vouée à durer, mais à réussir. Encore faut-il une réelle transparence quant aux indicateurs sociaux retenus pour la classification des établissements !