Communiqué de presse de la fédération SGEN-CFDT
Pour le Sgen-CFDT, les premiers résultats de la négociation métiers sont très inégaux et ne manqueront pas de susciter des réactions contrastées chez les personnels.
Pour le primaire, il y a des avancées.
Le Sgen-CFDT se félicite d’avoir obtenu des indemnités accrues et quelques moyens de décharge supplémentaires pour les directeurs. L’effort est bienvenu, mais il restera toutefois insuffisant tant qu’on n’aura pas abordé la nécessaire évolution vers un établissement du 1er degré. Elle seule permettra de donner aux personnels de l’école une autorité face à leur hiérarchie et à leurs partenaires extérieurs.
L’ensemble des fonctions, notamment les RASED et les Conseillers pédagogiques, est conforté ou revalorisé. Le Sgen-CFDT se réjouit notamment d’avoir obtenu une amélioration des perspectives de carrière.
Pour les professeurs des écoles, les acquis du protocole social sont confirmés. Mais il faut obtenir l’alignement du régime indemnitaire du 1er degré sur celui de 2nd degré.
Un autre point positif est l’obtention d’une vraie reconnaissance des spécificités de l’éducation prioritaire, avec des perspectives d’amélioration des conditions de travail. La pondération de 1,1 dans l’éducation prioritaire est actée, pour le 1er degré comme pour le 2nd degré. Le Sgen-CFDT, qui s’est toujours battu pour la reconnaissance des spécificités du travail en ZEP, l’apprécie comme une avancée majeure.
En revanche, le Sgen-CFDT se déclare surpris et déçu que les discussions sur le second degré restent dans l’impasse.
Surpris, que les discussions n’aient pas abouti alors que les échanges officiels avec les organisations syndicales n’ont pas fait apparaitre de points de blocage insurmontables. Déçu, aussi et surtout, parce que, même si les discussions continuent, elles n’ont aucune chance d’aboutir à des mesures applicables à la rentrée 2014. La reconnaissance et la valorisation du « travail invisible » que les collègues auraient pu obtenir par la pondération dans le cycle terminal et la création de nouvelles indemnités devront attendre, dans le meilleur des cas, au moins un an.
Tous ceux qui s’accommodent du statu quo en seront comptables devant les personnels, les élèves et, au-delà, les citoyens.
Enfin, en ce qui concerne les enseignants de CPGE, le Sgen-CFDT se félicite que les discussions se poursuivent, mais demande qu’elles soient l’occasion d’une réflexion globale sur l’évolution de leurs missions et de leurs métiers. Il en attend, en particulier, des avancées vers plus d’équité entre les professeurs de classes préparatoires et une réflexion globale sur l’évolution des enseignements post-bac.