Un groupe de travail s’est réuni le 1er octobre 2020 pour examiner les propositions académiques. La rectrice a présenté ses propositions au CTA du 15 octobre.
Ces mesures entrent en application au 1er janvier 2020 et seront donc rétroactives, sur la paie de décembre 2020
Sont concernés : les conseillers techniques de service social des administrations de l’Etat (CTSSAE) et les assistants de service social des administrations de l’Etat (ASSAE).
Cette revalorisation se déroule dans un contexte à la fois de fusion des académies de Caen et de Rouen (et donc d’alignement des régimes indemnitaires) et d’une volonté du gouvernement d’augmenter le niveau indemnitaire suite au passage en catégorie A. Il faut ajouter à cela la réduction des écarts entre les académies et entre les ministères pour la filière sociale (nous sommes dans l’Education nationale très mal servis, ce qui ne surprendra personne !).
Sur le tableau ci-dessous, on peut voir les revalorisations : la définition des fonctions (plus elles sont complexes, plus la prime est élevée), le grade (plus on avance dans la carrière, mieux on est payé pour la même fonction) et le BOP. Le BOP 230 correspond à l’action au bénéfice des élèves, le BOP 214 à celle en faveur des personnels.
Si les revalorisations sont réelles, plusieurs remarques ont été faites lors de ce groupe de travail.
D’une part le montant indemnitaire reste très en-dessous d’autres corps, comme celui des personnels administratifs, de santé ou les ITRF (voir ici). Le rectorat répond qu’il faut laisser du temps au temps, et que le rattrapage devra se faire en plusieurs étapes. Ce raisonnement purement budgétaire est difficile à justifier au regard d’une égalité de traitement des personnels !
Autre remarque : la différence de traitement entre les personnels chargés des services sociaux auprès des personnels (BOP 214) et ceux qui font le même travail auprès des élèves (BOP 230). La volonté clairement affichée par le rectorat de ne pas répondre sur ce point interroge et inquiète. Quel lourd secret inavouable se cache donc derrière ? Où est-ce seulement l’incapacité actuelle du rectorat à changer des décisions qui, même si elles sont présentées aux “partenaires” sociaux sont en fait déjà prises ? Difficile de répondre pour l’instant.