Mutations intra : du mieux
Nous sommes l’année dernière revenu à la situation d’avant 2008 : les projets de mutations intra sont communiqués aux élus pour vérification mais elles ne sont communiquées aux intéressés qu’après les commissions. En effet, les vérifications amènent souvent des modifications importantes. Luc Châtel avait voulu décrédibiliser les organisations syndicales en faisant communiquer le projet avant les commissions. Cela amenait parfois de faux espoirs et toujours une forte tension pendant une semaine pour ceux qui avaient un résultat mais qui savaient que tout pouvait changer. Et les désillusions étaient évidemment par dépit portées sur les syndicats.
Même si le ministère n’a pas officiellement abandonné la pratique, il a laissé faire de nombreuses académies qui ont cette année abandonné le système. Cela demandait d’ailleurs un gros travail aux personnels du rectorat. L’abandon est à priori définitif.
Le mouvementa été plus fluide. Cela est dû à une baisse des cartes scolaires, alors que les demandes restent stables. Cela a été particulièrement vrai en EPS et en Sciences Physiques, où le mouvement était quasi inexistant depuis plusieurs années.
Par contre le mouvement des PLP est toujours difficile, suite aux cartes scolaires d’il y a 2 ans.
Compléments de service : en baisse
Cela semble illogique. Il n’y a pas eu de mesure particulière qui expliquerait cette baisse. Il est possible que plus de demandes de temps partiel aient été faites pour éviter 2 établissements.
Remplacements : une année compliquée.
De grandes difficultés à prévoir en Maths, SVT et Techno. Pour l’Anglais et l’Espagnol, la situation s’est cependant améliorée.
70% des TZR ont été affectés sur des postes à l’année en juillet. Il en reste donc 30 % pour des remplacements courts. Cette baisse du potentiel des TZR est due à une sous évaluation du nombre de départs en retraite ( prévision à – 50 par rapport à la réalité) qu’il a bien fallu compenser.
Contractuels
Le rectorat s’étonne d’une augmentation du nombre de refus de postes. Pour le SGEN-CFDT, cela est sans doute dû à la faible « qualité » de ces postes (services très fractionnés sur 3 ou 4 établissements, postes très éloignés …)
La moitié des MA ne se sont pas présentés au concours réservé. Le rectorat envisage une peur de muter. Sans doute existe-t-elle, mais il faut aussi dire que le délai a été très court cette année pour rédiger le mémoire d’admissibilité, le RAEP.
Parmi les contractuels, 87 ont été admis dont 30 PLP.
Autres sujets abordés :
– les Emplois avenir professeurs (EAP) sont difficiles à recruter surtout à cause de la condition obligatoire de bourses.
– Pour la formation à Caen dans les ESPE (ex-IUFM), des professionnels du terrain (entendons des enseignants de l’Education nationale, des CPE, des COP) interviendront. Le rectorat et le recteur sont très impliqués dans cette formation des nouveaux profs.