Le premier réflexion en cas de conditions de travail dégradées est de rompre l’isolement, arrêter de subir et chercher des solutions. Vous pouvez:
– contacter le SGEN-CFDT : nous vous conseillerons et suivrons vos démarches. Nous écrire
– vous faire accompagner dans les situations litigieuses : un accompagnement par un-e représentant-e syndical-e est opportun pour tout échange formel avec un supérieur hiérarchique sur une situation vous concernant individuellement. Le rôle d’un-e représentant-e est en général d’être témoin de l’entrevue et des propos qui y sont tenus, mais parfois aussi d’être un médiateur ou de se faire votre porte-parole. Il suffit d’informer votre supérieur de sa présence. Attention, vous ne pouvez pas bénéficier d’un accompagnement pour un rendez-vous de carrière. Nous écrire
– signaler un risque : le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) est accessible sur l’Intranet à tous les personnels des établissements scolaires, en version numérique. Cet outil permet de déclarer un événement accidentel, mais aussi de prévenir ceux susceptibles d’arriver lorsqu’un risque est identifié, dès lors que la santé physique ou psychologique et/ou la sécurité des personnels est en jeu.
Un droit et une procédure plus que jamais nécessaire
RSST: pourquoi faire? comment?
– Alerter sur un danger : si un agent a un motif raisonnable de penser qu’une situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il le signale immédiatement à l’autorité administrative ou à un représentant syndical à la Formation Spécialisée en Santé Sécurité et Conditions de travail (FSSSCT), qui le consigne par le biais du Registre de signalement d’un Danger Grave et Imminent (RDGI).
– Exercer son droit de retrait : tout agent public peut se retirer d’une situation « dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu’il constate dans les systèmes de protection« .
Droit de retrait: procédure et limites
– Demander la protection fonctionnelle : les agents publics bénéficient d’une protection spéciale prévue par les textes et mise en œuvre par l’employeur : c’est la protection fonctionnelle qui concerne les atteintes volontaires à leur intégrité physique, les violences, le harcèlement, les menaces, injures, diffamations ou outrages dont ils et elles pourraient être victimes dans l’exercice de leurs fonctions. L’administration doit prévenir ou prendre les mesures adéquates pour faire cesser les attaques dont est victime ou pourrait être victime un agent ou ses proches.
Agents victimes d’agression ou de menace: les bons réflexes
Harcèlement moral: fiche pratique
– Adhérer à l’autonome de solidarité laïque (ASL) : cet ensemble associatif permet d’accompagner les agents en cas de difficultés, notamment par une aide juridique, disponible dans l’offre de la MAIF « métiers de l’éducation ».