diligence_1Une nouvelle toute fraiche

Annoncée dès hier par les agences de presse, la nomination a été officialisée ce matin en conseil des ministres. Philippe-Pierre Cabourdin entrera en fonction la semaine prochaine en remplacement de Christophe Prochasson, nommé conseiller auprès de François Hollande.

 

Une ère nouvelle ?

Cette nomination est une petite révolution pour notre académie. En effet, le recteur Cabourdin ne sera pas un débutant dans ses fonctions. Il est déjà recteur à Reims depuis 2011 et il n’y aura donc pas besoin d’une période de formation.

Le recteur Cabourdin est aussi le symbole d’une nouvelle génération de recteurs qui n’est pas issue du monde de l’Université. C’est le premier recteur non titulaire d’un doctorat qui a été nommé. Il est un pur produit de la haute administration française, passé par la cour des comptes et dans divers ministères (Défense et Justice), avant de s’intéresser à l’Education nationale. A noter son passage à la PJJ qui l’a sensibilisé au sort des élèves décrocheurs.

Une nouvelle hiérarchie entre les rectorats ?

Le fait que le nouveau recteur soit déjà expérimenté est une nouveauté pour Caen. Les derniers nommés étaient tous nouveaux dans la fonction. Et selon les bruits de couloirs, plusieurs autres recteurs étaient intéressés par le poste. Cet attrait pour Caen est sans doute dû au fait qu’il s’agit maintenant du siège du rectorat normand, le seul habilité à discuter avec la région, en concertation avec le recteur de Rouen. S’il y a toujours 26 académies en métropole, il n’y aura plus que 13 régions au 1er janvier prochain, dont 9 comportent plusieurs rectorats. Si jusque-là les rectorats les plus prestigieux étaient ceux dont le nombre de personnel était le plus important, un nouveau critère vient d’apparaitre : la fonction de « recteur coordonnateur ».

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