Le Sgen-CFDT Normandie a été reçu en audience au rectorat le 16 septembre 2021. L’entretien avec le secrétaire général, le directeur de la division des examens et concours et le doyen des IA-IPR a été constructif, et s’est déroulé dans une atmosphère cordiale.

Bac dernière session

Le rectorat a reconnu quelques dysfonctionnements, assurant cependant que cela s’est plutôt bien passé. Il a rappelé savoir pouvoir compter sur l’implication du plus grand nombre.

Pour les épreuves écrites, il a précisé que l’avenir est à la dématérialisation des copies.

Concernant le grand Oral, il a entendu la frustration des collègues de spécialité n’ayant pas été convoqués, et nous a précisé que cette répartition était le résultat d’une répartition par un logiciel. Les collègues non convoqués cette année le seront sûrement l’année prochaine.

Concernant le rôle de « candide » de l’épreuve, il a rappelé que l’esprit de l’épreuve suppose qu’un membre du jury ne soit pas spécialiste des matières choisies. Il s’est toutefois engagé à choisir l’année prochaine des enseignants supposés avoir un minimum de culture ou de curiosité pour la spécialité.

Nos interlocuteurs n’ont pas répondu à notre souhait de critères clairs et transparents pour l’harmonisation des notes, qui devrait également concerner celles du grand oral et de première. 

En réponse à nos craintes d’une harmonisation strictement statistique des résultats de contrôle continu et des biais qu’elle induit, la réponse fut : « l’harmonisation est la prérogative des jurys. »

Nous avons demandé à ce que les résultats des années 2020 et 2021 soient exclus des bases statistiques pour les sessions suivantes. Cette demande a été notée, sans réponse également. 

Projet d’évaluation lié au contrôle continu

Nos interlocuteurs ont précisé que ce projet constituait une reconnaissance de l’expertise des enseignants en terme d’évaluation. A la main des équipes et rédigé dans les établissements sous la responsabilité du chef d’établissement, il remontera au rectorat, qui n’a pas vocation à le réécrire… mais qui ne se contentera pas non plus de l’archiver. On nous a affirmé qu’il n’y aura pas de cadrage national, et que les chefs d’établissement d’un même bassin sont invités à échanger à propos de leurs pratiques. Il a été rappelé la volonté de sécuriser les notes, en trouvant comment gérer l’absentéisme aux évaluations. À notre questionnement quant à l’équité des établissements, leur possible mise en concurrence, nos interlocuteurs nous a affirmé que la mise en harmonie se régulera d’elle-même, et que le tout s’inscrit dans le projet pédagogique normand.