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A la Chandeleur : les crêpes ne doivent pas adhérer, mais vous, si ……. au Sgen-Cfdt !

Le SGEN enquête
Le SGEN CFDT est régulièrement interpelé par des personnels en difficulté personnelle, professionnelle ou financière en raison de leurs importants déplacements domicile /travail. Dans notre académie, les affectations éloignées du domicile ne sont pas rares et ce sont des situations qui durent souvent plusieurs années.
Le SGEN CFDT souhaite que ces situations difficiles puissent être prises en compte par l’Education Nationale. Le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) est l’instance dans laquelle ces enjeux peuvent être discuté et débattu entre administration et élu(e)s des personnels. C’est un important levier pour les personnels et nous aurions tort de ne pas le saisir.
Une enquête académique a donc été mise en ligne par le SGEN de Basse-Normandie.
Nous présenterons la synthèse des réponses aux CHSCT (académique et départemental).

Carrière
Liste d’aptitude au corps des agrégés : les avis des chefs d’établissement et des inspecteurs seront affichés sur Iprof du 13 au 17 février. Envoyez-nous votre dossier pour qu’il soit transmis à nos élus agrégés. Par courriel (2dcaen@orange.fr) ou au local (2 rue du Général Decaen, 14000 Caen).
Note administrative, tous les corps sauf PEGC :  à partir du 8 février et jusqu’au 15 mars, c’est le moment de contester sa note administrative (si besoin !). Transmettez-nous le double, les contestations seront examinées en CAPA. Pour les PEGC, le dernier délai pour la contestation est le 20 février.
Hors-classe des certifiés, PLP, profs d’EPS et CPE : il faut compléter son dossier sur Iprof jusqu’au 22 février. Rappel, pas besoin de faire une demande, celle-ci est automatique à partir du moment où l’on est au 7ème échelon.
Passage d’échelon des agrégés : la CAP nationale sera du 19 au 21 février. Pour être informé du résultat, faire une fiche sur SGEN+.

DHG : CA et carte scolaire
Les Conseils pédagogiques, les Commissions permanentes et les CA se réunissent en ce moment dans les établissements. Pour rappel, c’est le CA et non le chef d’établissement qui a le pouvoir de décision sur la répartition de la DHG. Il faut donc que les personnels se saisissent pleinement de leurs prérogatives. Le détail des textes depuis 2010 ici. De même quelques explications au sujet de la tendance de certains chefs d’établissement à repousser le vote à la fin de l’année. Enfin, pour les suppressions de postes et les compléments de service, les règles de priorité sont affichées par le rectorat de Caen.
Le SGEN CFDT de Basse-Normandie demande aussi aux équipes de faire remonter ces questionnaires, établissement par établissement, pour permettre à nos représentants de faire remonter les difficultés aux directions académiques et au rectorat.

Loi sur l’enseignement supérieur et la recherche : de l’audace SVP
Le Sgen-CFDT regrette que l’influence de pressions conservatrices ait conduit à des réécritures discutables du projet de loi, en particulier sur la question du « conseil académique », du rôle des communautés scientifiques, et sur les mesures transitoires. Il constate que la dernière version du projet de loi traduit une baisse d’ambition, comme le laissaient craindre les reculades triomphalement annoncées par les uns ou les autres ces derniers jours. Il en résulte un compromis décevant au regard des espoirs suscités par les « assises de l’enseignement supérieur et de la recherche » et de la transformation urgente de notre enseignement supérieur.
L’enjeu de la réussite des étudiants exige courage et constance politique.

Grèves du 12 février
D’abord les chiffres. La grève a été bien suivie dans le Premier degré (36,8% au niveau national, 34.5% dans le Calvados, 31.5% dans la Manche, 22.8% dans l’Orne). Quasiment pas dans le Second degré (2,5%). L’appel FO-CGT-SUD-FAEN contre la loi de refondation est donc un très large échec. Il n’était mesurable que dans le Second degré. La grève du Premier degré, lancée par le SNUipp-FSU, a par contre bien mobilisé, nous sommes dans les hautes eaux des grèves (septembre 2011contre la casse de l’Ecole : 38.2% dans le premier degré ; février 2011 contre les suppressions massives de postes : 27% ; grèves de septembre-octobre 2010 contre la réforme des retraites : entre 18 et 40% selon les journées).
Le SGEN soutient une réforme des rythmes scolaires et n’avait pas appelé à cette grève, sauf localement pour soutenir le libre choix des équipes contre des mairies qui veulent leur imposer un passage aux 4,5 jours à marche forcée (la position du SGEN en vidéo ici).
Cependant, la mobilisation est en grande partie illisible, mélangeant de vrais problèmes de fond avec des difficultés ponctuelles qui n’ont rien d’insurmontable et des choix de vie personnels.
Les professeurs des Ecoles risquent de payer cette réforme avec un réel alourdissement de leur temps de présence sans contrepartie. Il est plus que légitime de revendiquer l’amélioration des conditions de travail et de celles des élèves, de l’alignement des salaires avec ceux des collègues du Second degré.
L’école primaire a besoin d’une réforme de fond et le Sgen-Cfdt estime en revanche que la somme des refus et mécontentements exprimés ne peut constituer une revendication claire. Rien ne serait pire qu’un blocage qui aboutirait à un enterrement de première classe pour une réforme avortée. Face à un gouvernement qui est prêt à discuter, le SGEN choisit le dialogue social à l’affrontement.
Un analyse du SGEN et pour ceux qui veulent entrer dans le détail de la réforme et des rythmes, une page du Café pédagogique.

Une famille roumaine mise à la rue à Caen en plein mois de février !

En application d’une ordonnance du tribunal de Caen, la police a procédé mercredi à l’expulsion d’une famille roumaine occupant sans titre depuis cinq mois une maison, rue Guynemer, sur la rive droite, à Caen. Un sexagénaire, deux femmes de 39 et 35 ans, ainsi que leurs enfants de quatre ans et dix semaines se sont brutalement retrouvés sur le trottoir avec leurs quelques meubles de récupération. Cette famille est en France depuis août 2012. Une solution provisoire de relogement a été trouvée pour la mère et son bébé ainsi que le petit garçon de quatre ans. Des grillages ont été posés sur les fenêtres pour éviter toute réoccupation. L’article. et son complément.

De la démocratie sociale en Fonction publique
Luc Cédelle, journaliste au Monde et spécialiste des questions scolaires, fait une longue analyse de ce qui est train de se passer dans le primaire. Dans le détail, il reprend les slogans de ceux qui appellent à descendre dans la rue, et les démonte. Son texte met bien valeur l’incapacité de certaines organisations à faire la différence entre l’essentiel et l’accessoire. Ou pour dire les choses autrement, comment certains sont prêts à jeter le bébé avec l’eau du bain.
Toute réforme amène du changement, et tout changement a des côtés négatifs comme positifs. Quand les premiers sont plus importants que les seconds, la réforme est néfaste, dans le cas inverse, elle est positive. C’est le positionnement de la CFDT, et cela fonde notre recherche d’un compromis acceptable par tous les intervenants.
Une autre façon de voir est qu’un seul aspect négatif « pollue » toute la réforme, telle une goutte de salissure dans un réservoir d’eau potable qui serait ainsi rendu impropre à la consommation. Cette dernière vision est manichéenne : la réforme est parfaite ou elle est à rejeter totalement. Il y a obligatoirement un gagnant et un perdant. Elle est aussi naïve, car une même décision aura des effets négatifs ou positifs selon la situation des personnes. Mais elle est efficace pour mobiliser : il suffit de porter quelques slogans chocs, de faire quelques raccourcis, d’en appeler à des valeurs largement partagées. L’inquiétude est toujours facile à susciter.
Autre élément, c’est le refus d’admettre que le monde de l’Education n’est pas seul ou penser qu’il est hors du temps. Peut-on faire abstraction des difficultés budgétaires de l’Etat, en les renvoyant à un mensonge néolibéral-capitaliste ?  La gauche a gagné les dernières élections nationales de justesse, avec un thème fort qui était : un gros effort à faire dans l’Education. Peut-on ignorer que les électeurs peuvent tout aussi bien changer d’avis dans 4 ans ?
Les mécontentements dans la profession sont réels et souvent légitimes. Il faut les écouter, et leur donner des solutions satisfaisantes : c’est le dialogue social. Nous avons face à nous un gouvernement prêt à entrer dans ce processus. C’est assez rare pour que l’on en profite !
Les organisations qui attisent le mécontentement  pour des raisons électoralistes (syndicales ou politiques), jouent contre leur camp. Ne doutons pas qu’elles seront les premières à dénoncer les situations qu’elles auront elles-mêmes contribué à créer !

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