logo clicCarrière :


Mutations intra :  28 avril : affichage des barèmes retenus par l’administration pour le mouvement intra (sur Iprof). En cas de problème avec vos bonifications ou vos vœux, contactez-nous. Il faut faire ensuite les demandes de modifications par écrit mais aussi téléphoner au rectorat pour les informer rapidement.

 

Postes adaptés, contestation de note administrative : CAPA le 25 avril pour les agrégés.

 

Hors-classe : la CAPA a lieu le 25 avril pour les agrégés (en mai pour les autres corps). Merci de nous transmettre nos dossiers si vous voulez être suivis

 

Congés de formation professionnelle pour les ATSS : le groupe de travail a lieu le 25 avril. Merci de nous transmettre nos dossiers si vous voulez être suivis.

Stagiaires : ouverture des serveurs pour l’affectation

 

Affectation des stagiaires pour l’année prochaine : La note de service pour l’affectation des stagiaires de l’année prochaine vient de sortir. Les principales infos se trouvent sur ce lien.
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Syndicat :


Gel du point d’indice : la mauvaise solution.

A la suite de l’annonce du gel du point d’indice jusqu’en 2017, une large intersyndicale appelle à une action le 15 mai prochain.

La CFDT ne fait pas de l’appel à la grève une action systématique en cas de désaccord. Cependant, cela fait plusieurs mois que des tentatives de négociation ont été menées, mais sans effet. Les engagements que les différents interlocuteurs ministériels ont pu avancer n’ont pas été suivis d’effets.

Aujourd’hui, l’argument avancé par le gouvernement est la nécessité de faire des économies dans l’administration publique. La CFDT n’y est pas par principe opposée, mais celles-ci ne peuvent être que de structure, pas par des mesures « à la petite semaine ». On peut réduire le coût de fonctionnement dans certaines structures, dans le respect des usagers et des personnels, mais geler le salaire des personnels, ou en réduire la progression, cela ne fait que gagner un peu de temps pour fuir la responsabilité des réformes nécessaires.

Le 15 mai, grève antigel !

A télécharger, le tract intersyndical.

 

 

Métiers

CFA publics : il est grand temps de reconnaître les personnels

Le SGEN s’est saisi nationalement du sujet des CFA publics où travaillent des collègues de l’Education nationale, titulaires ou contractuels, dans un flou statutaire savamment entretenu. Si les autres syndicats préfèrent appeler à l’abandon du système, et donc à jeter le bébé avec l’eau du bain, le SGEN estime que l’on peut améliorer le système dans l’intérêt de tous. Le résumé sur notre site.

 

Peur et identité : une recette pour gagner des voix.

Les élections professionnelles approchent, et certaines organisations deviennent obnubilées par les futurs résultats. Au point de ne plus s’interroger sur leurs méthodes et leurs valeurs. Ainsi on assiste en ce moment à une dénonciation des nouveaux décrets sur le métier enseignant. Si bien sûr il est parfaitement légitime de ne pas être d’accord avec un texte, il est inquiétant que les arguments utilisés, très éloignés de la réalité du décret et de la négociation associée, soient visiblement destinés surtout à faire peur. Chez les PLP, ces chiffons rouges sont doublés de la dénonciation d’un complot contre le corps : il faut maintenir un statut particuliers, sous peine de voir disparaître l’ensemble de l’enseignement professionnel. Le SGEN lui réclame la fusion des corps enseignants, dans l’intérêt des personnels qui pourraient ainsi plus facilement évoluer dans leur métier. Mais cela signerait la mort de syndicats corporatistes comme la CGT, le SNETAA-FO ou le SNUEP-FSU …

Télécharger le tract du SGEN-CFDT


Europe de l’Est / Russie : comprendre les enjeux

Un dossier enrichissant et varié sur le Café pédagogique pour comprendre la crise actuelle en Ukraine, au-delà des clichés.

 

Le décrochage scolaire favorisé par l’utilisation excessive de l’écrit.

L’Ifé (Institut français de l’éducation) publie une étude intéressante sur le lien entre écrit et décrochage scolaire. En travaillant sur un quartier de Lyon, les chercheurs montrent les difficultés que la prééminence de l’écrit dans l’enseignement peut poser. Difficultés pour les enseignants, car le passage par l’écrit prend beaucoup de temps et n’est pas adapté au découpage par heure d’enseignement. Difficultés pour les élèves, en tous cas certains, qui les amènent dès le début du collège vers le décrochage, sinon physiques, du moins intellectuel, avec ce que l’on appelle « la perte du sens de l’Ecole ».

Une étude longue mais on peut facilement n’en lire que les parties les plus intéressantes grâce au sommaire. A télécharger ici.

 

Humeurs

 

La désintox de la semaine : Evaluation partout, justice nulle-part

A lire sur ce lien.

 

Tsunami numérique : l’école va-t-elle disparaître ?

Le livre d’Emmanuel Davidenkoff, journaliste spécialiste de l’Ecole, suscite le débat. Sa thèse est que la révolution numérique est déjà largement engagée dans le domaine de l’éducation, mais que l’Education nationale l’a pour l’instant largement ignorée.

La révolution numérique, ce n’est pas seulement l’utilisation d’un ordinateur pour faire ses cours, d’un vidéoprojecteur en classe, ou l’utilisation d’un site internet comme ressource pour faire un exposé. C’est aussi la dématérialisation de la classe, où enseignant(s) et élèves/étudiants n’ont plus besoin d’être au même endroit (vidéoconférence par exemple), ni même n’ont besoin d’être là en même temps (cours enregistrés). C’est la possibilité de travailler à son rythme, au moment choisi, voire en collaboration, mais aussi de se laisser envahir par un travail non cadré par un horaire. Ce sont des finalités de l’enseignement qui peuvent même évoluer car si la connaissance est à la portée de tous (avec internet, dans un pays développé), c’est maintenant la capacité à la trouver et à la traiter qui devient primordial.

Et d’autres choses encore.

Davidenkoff va cependant plus loin, et il utilise le sujet du numérique pour montrer les blocages que connaît la structure Education nationale. Pour la dénoncer, parfois de façon caricaturale. Certes on peut être d’accord avec le constat de l’inertie d’un système centralisé qui a du mal à accepter l’expérience ou la gestion locale, au nom d’un égalitarisme de façade. On peut aussi acquiescer à la dénonciation d’un système qui fonctionne bien surtout en faveur d’une reproduction sociale, souvent d’ailleurs en se cachant derrière « l’élitisme républicain ».

Il faut cependant être plus nuancé dans les faits, car chacun le vit au quotidien : le système évolue tous les jours grâce à ses acteurs, élèves et personnels. S’il y a dix ans, beaucoup de collègues refusaient par principe l’utilisation d’un ordinateur ou d’une messagerie professionnelle, il faut avouer que cela est devenu rare.

Le trait est donc parfois un peu gros, des exemples sont généralisés sans grande rigueur, et le « complot » dénoncé par Davidenkoff (inspection, hauts fonctionnaires, syndicats) est un peu facile. Ainsi, si certains syndicats, objectivement, défendent l’existant bec et ongles, comme FO actuellement pour les statuts de 1950, d’autres, comme le SGEN-CFDT, demandent et assument des changements.

Cependant, le livre a pour intérêt de montrer la rupture positive qui s’est produite avec le retour de la gauche au pouvoir, il y a deux ans, et l’action de Vincent Peillon. Espérons que Benoît Hamon lira l’ouvrage et en tirera quelques enseignements dans le bon sens !

Un court résumé du livre.

 

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