En préambule, après des déclarations syndicales pointant la fatigue des personnels, en particulier la mise en place de dispositifs sans expérimentation préalable, validés ou ajournés sans évaluations, Mme la Rectrice, se réclamant de son expérience d’IGENER, répond que les évaluations sont très nombreuses, qu’il y a un engagement de l’inspection à tout publier, mais que ce n’est pas toujours le cas.

1. GRH et école inclusive

1.1. Le dispositif PIAL, issu de la circulaire sur l’école inclusive, sera rémunéré en IMP alors que la mission est lourde. Parallèlement il est difficile de trouver des PP en LP. Des collègues ont eu 48h à 72h pour se positionner sur le dispositif.

Mme la Rectrice : le PIAL n’a pas vocation à accueillir plus d’élèves en situation de handicap mais de les accueillir mieux. Ces PIAL ont été expérimentés à petite échelle, avec un retour positif. Les familles sont satisfaites. Le travail correspond à 30 minutes  de concertation hebdomadaire par équipe et à une mutualisation des moyens AVS.

Les propositions ont été variables suivant les caractéristiques du territoire.

Les modes d’accompagnements sont différents : IMP, parfois décharge, parfois pilotage par la ou le coordinateur  Uliss quand il y en a une.

Pour le DASEN du Calvados, les  établissements pressentis ont été contactés en amont pour acceptation ou non. Il y aura insertion au sein des SEI nouvellement crées.

1.2. Condition de travail et soutien aux personnes

La demande est faite d’un partage une fois par an de l’état ressenti de part et d’autre, le dispositif d’appui et la cellule de veille devraient peut-être communiquer ensemble ?

M. Le SG de Rouen donne quelques données chiffrées sur l’état des personnels. Madame la Rectrice est d’accord pour les diffuser.

1. 3. Evaluation des perdir

Quelles pratiques ? Certains personnels de direction n’ont pas été promus ou n’ont pas eu d’avancement de leurs items sous prétexte qu’ils auraient eu une mutation.

Mme la Rectrice : il n’y a pas d’harmonisation contraignante mais une vérification d’équité. Il convient de rester sur la proximité, mais avec des pratiques partagées. A partir d’un regard sur chaque direction, il faut essayer de publier une pratique qui guide.

L’autoévaluation de l’atteinte des objectifs fait débat à Rouen. Les inspecteurs d’académie défendent ce principe mais sont prêts à aider les personnels.

Mme la Rectrice : Un groupe de travail sera constitué

2. Réforme du lycée et de la voie professionnelle

a. Etat des lieux

Les enseignements de spécialité ne sont pas accessibles par tous les élèves.

Mme la Rectrice rappelle que les enseignements de spécialité s’étudient au cas par cas, il y a des questions pratiques, des questions stratégiques. En particulier les LCA qui font l’objet d’un soutien fort mais ne peuvent être installées dans tous les lycées. Un enseignement par elearning peut-être une solution.

Les spécialités « partagés » sur un secteur : la complexité des EDT justifie le changement d’établissement de l’élève et non un temps de suivi de cours dans un établissement et le reste dans un autre.

La prévision est plus dure cette année, la DOS sera-t elle généreuse ?

Mme la Rectrice répond qu’elle sera attentive

M. Le SG de Rouen : la règle restera 3 spécialités financées par classe.

Dans les LP : les personnels de direction rencontrent des problèmes. L’un d’eux est un déficit de connaissance de la notion de famille de métiers par les collégiens et leur famille, notamment en GA

Mme la Rectrice : Les familles de métiers sont une avancée attendue, mais certaines n’ont peut-être plus leur place ou en tous les cas leur nombre est devenu trop important. C’est le cas de GA-logistique

b. Devenir des classes et des professeurs principaux

Aspect conjoncturel : pour montrer leur mécontentement, de nombreux professeurs affichent leur volonté de ne plus être PP.

Mais aussi : la configuration des classes ne se prête plus facilement en première à une gestion simple.

Mme la DASEN de l’Orne : il faut penser à prendre des PP qui n’ont pas forcément les élèves en cours. Ce n’est pas une obligation pour un bon suivi.

Une remarque est faite sous forme d’interrogation : la notion de classe et de professeurs principaux est-elle encore pertinente : des professeurs référents ?

3. Organisation des examens

Un calendrier des épreuves harmonisées sera proposé.

Une pratique type bac blanc en croisant les corrections, certaines disciplines LV, HG… ont 3 évaluations.

Mme la Rectrice : je veux un CCF qui soit organisé par les EPLE, avec le plus de souplesse possible. Je garantis que les corps d’inspection n’alourdiront pas l’organisation.

NB : Mme la Rectrice se donne avec la Région une année de réflexion pour travailler sur la carte des formations. Il faut jouer sur la mobilité, la développer car elle est trop faible sur l’académie. Un DAFPIC va être nommé prochainement.

Pour le 17 juin : prévoir plus de surveillants. Pb : départ en formation de nombreux profs. Les AED, les personnels administratifs sont mobilisables.

4. Orientation

· Téléservice : demande d’ouverture avant la fin des épreuves du DNB· Un nouveau groupe de travail sur les inscriptions et les documents va être mis en place.

· Le problème de Parcoursup a touché deux établissements à Rouen

· La volonté de la continuité BTS – bac pro est réaffirmée.

5. Apprentissage

· Il y aura ouverture des places vacantes dans les formations professionnelles à l’apprentissage.

· Nous somme dans une situation intermédiaire : financement 4 mois par la région, puis 8 mois par les branches professionnelles.

· La loi sur l’avenir professionnel donne aux entreprises la possibilité de devenir leur propre UFA.

· Le contrat de professionnalisation  disparait.

· Les GRETA donnent des UFA, mais attention au modèle économique. Nantes, Orléans-Tours et Grand Est ont déterminé leur modèle ainsi que Nle Aquitaine. La Normandie attend l’arrivée de son DAFPIC.

Quelques compléments sur ce sujet : compte-rendu d’une audience au rectorat.