Postes fractionnés bisLe SGEN-CFDT a interpelé  le Directeur Académique pour contester l’affectation de 16 collègues, initialement nommés sur des postes fractionnés, sur des postes entiers en dehors du mouvement. Il s’agit de postes fractionnés composés pour compléter des postes de PES, en classe à mi-temps. Ces postes n’étant plus réservés, ils sont directement « redonnés » aux PE qui assurent la classe le reste de la semaine…

Le SGEN-CFDT s’oppose à ces affectations hors-mouvement. C’est à la fois incompréhensible et inique. Dans la plupart des cas, un collègue obtenant un poste fractionné préfèrerait exercer sur un poste entier. Et, sauf en ce qui concerne les vœux géographiques, c’est souvent le barème qui explique qu’il obtienne plutôt l’un que l’autre, ce qui fait que globalement, dans un même secteur,  les postes fractionnés sont obtenus par des PE ayant des barèmes inférieurs à ceux qui obtiennent des postes entiers.

 

Transformer des postes fractionnés en postes entiers définitifs revient à contourner le mouvement. Cette opération n’est compréhensible ni pour les collègues qui ont fait des vœux sur des postes entiers dans les écoles concernées en 2015, ni pour ceux qui sont actuellement sur des postes fractionnés et qui exerceront dans les mêmes conditions en 2016/2017, ni pour l’ensemble des PE du département qui attendent que les affectations soient conformes à des règles prédéfinies.

Nous avons été reçus à la Direction académique, qui nous a expliqué que l’objectif était, lorsque c’était possible, de toujours améliorer  le poste fractionné en visant dans une même école une quotité plus grande. Dans le cas présent, il s’agit de la compensation des postes de PES présents dans les écoles à 50 %.

Un certain nombre de "berceaux" ont été déplacés sur d’autres écoles et, dans de nombreux cas, c’est la personne exerçant le complément qui en a bénéficié. Pour la direction académique, l’objectif est également de privilégier la continuité pédagogique.

Notre analyse est différente : lorsqu’un poste fractionné est modifié de manière conséquente (par exemple 50 %), le collègue devrait alors être traité comme une victime de carte scolaire et bénéficier de points (ce qui n’est pas le cas). Il aurait alors le choix de re-demander "son" poste qui vient d’être modifié (cela  permettrait ainsi d’assurer la "continuité pédagogique" dans la plus grande transparence et selon des règles pré-définies), ou d’en demander ailleurs. Il en serait de même des collègues qui cette année ont compensé la décharge d’un PES dans une école où il y a eu une fermeture de classe, et qui n’ont bénéficié d’aucune bonification au mouvement.
Au départ, des situations analogues mais au final, des sorts bien différents….

Si la Direction académique maintient ce cap, nous ne pouvons que vous encourager à demander, lors du mouvement 2017,  des postes fractionnés dont le "support principal" est un complément de berceau PES… Avec un peu de chance, vous en hériterez à temps complet quelques temps plus tard !