Reprise le 26 avril et le 3 mai : l’essentiel

Les dates

Pas de changement du côté du calendrier. La reprise le 26 avril est actée et officielle. Pour les écoles, elle se fera en présentiel. Pour les collèges et les lycées, elle se fera en distanciel

Le 3 mai, les collèges et les lycées reprendront leurs modalités d’exercice d’avant le « confinement », aucun département de l’académie normande n’étant parmi les 15 les plus touchés en France.

La vaccination

Elle est accessible pour les personnels de plus de 55 ans. Qu’en est-il des personnels vulnérables plus jeunes ? Rien n’est prévu pour l’instant.

Tests

A partir de la semaine du 26 avril 2021, les personnels de l’Éducation nationale et des collectivités locales qui exercent dans les écoles et établissement recevront deux auto-tests par semaine.
Ces tests n’étant pas des tests RT-PCR, ils seront donc totalement gratuits sans reste à charge de 1€ car (ils ne supposent pas une analyse en laboratoire).

Pour les élèves

Dans les écoles : on continue les tests salivaires

Le gouvernement prévoit une augmentation du nombre de tests salivaires proposés aux élèves. Ils seront priorisés vers les départements où la circulation du virus est la plus forte (donc sans doute pas la Normandie)

Dans les collèges : pareil, en attendant les auto-tests

Dans l’attente d’un avis de la Haute autorité de santé permettant de déployer des auto-tests pour les moins de 16 ans, des tests salivaires seront proposés dans les collèges.

Dans les lycées : des auto-tests à partir du 10 mai !

A partir du 10 mai, donc une semaine après la reprise d’un enseignement en présentiel, il sera proposé aux lycéen.ne.s de réaliser un auto-test chaque semaine.
Le gouvernement souhaite que les auto-tests soient réalisés dans les lycées (et pas à la maison).

Pourquoi ne pas faire les auto-tests tout de suite, et ainsi risquer de fermer une classe entière pou un cas positif ?

Quelle organisation sur place pour ces tests ?

A tous les niveaux d’enseignement la réalisation de ces tests suppose une organisation qui n’a rien d’évident et que le gouvernement ne semble pas encore en capacité de cadrer.

Pourtant, le risque est grand de favoriser les contaminations.

Il est par exemple hors de question de faire enlever le masque et pratiquer les auto-tests et les tests salivaires à des groupes d’élèves nombreux en même temps dans un lieu clos.

Des précisions validées par les autorités sanitaires doivent être données « rapidement ».

L’encadrement des élèves pendant les prélèvements suppose un grand nombre d’adultes dont l’Éducation nationale ne dispose pas. Le ministère prévoit le recrutement de nouveaux médiateurs (?)

Comment va-t-on gérer l’approvisionnement, les résultats … et les déchets ?

L’approvisionnement en masques n’a pas toujours été à la hauteur. Qu’en sera-t-il des tests ?

Comment fera-t-on quand un test sera positif ?

Surtout, pour l’instant rien n’est défini pour se débarrasser des déchets : ils vont être massifs à l’échelle des établissements et potentiellement contaminants.