Retard : que se passe-t-il ?
Le ministère avait annoncé des résultats des promotions à la classe exceptionnelle et à l’échelon spécial le 30 juin 2021. En fait, une décision du Conseil d’Etat du 19 mai dernier a poussé le ministère à différer la diffusion de ces résultats. Il s’agit de vérifier que les promotions de cette années ne pourront pas être susceptibles du même recours.
Vivier 2 : cas particulier pour les PE et les PsyEN
L’accès au vivier 2 se fait quand on est au dernier échelon de la hors-classe au 31 août de l’année concernée (31 août 2021 pour l’année scolaire 2020-2021)
Or un nouvel échelon, le 7ème, vient d’être créé au 1er janvier 2021 dans les corps enseignants, PsyEN et CPE, qui n’en comptaient jusque-là que 6 . C’est une bonne nouvelle pour les collègues, qui vont voir ainsi progresser leur rémunération. Cependant, cela repousse pour certains la possibilité d’accéder à la classe exceptionnelle par le vivier 2, car le dernier échelon de la hors-classe est le 7ème, et non plus le 6ème.
Et dans certains corps, comme les PsyEN et les PE, il y a déjà un déficit de candidats possibles pour le vivier 2. La création du 7ème échelon réduit donc encore ce vivier déjà bien exsangue.
Le ministère a donc décidé de modifier les décrets pour permettre à ces deux corps de continuer à accéder à la classe exceptionnelle par le vivier 2 pour les personnels qui sont au 6ème et au 7ème échelon de la hors-classe.
D'autres nouveautés déjà connues
Pour les promotions de cette année, il était déjà prévu des nouveautés :
– il n’y a plus besoin de candidater au vivier 1. L’administration considère qu’elle a mis à jour ses systèmes de gestion et qu’elle est donc à même de repérer tous les candidats susceptibles d’être promus au vivier 1. il est toutefois largement conseillé d’avoir vérifié sur Iprof que tout a bien été pris en compte pour vous.
– Les organisations syndicales n’ont plus aucun rôle officiel. Les CAPA et CAPD ne participent plus du tout à la vérification des promotions. l’administration omnisciente considère qu’elle ne peut pas se tromper et qu’elle n’a donc pas besoin du regard extérieur des représentants du personnel (notons que le Conseil d’Etat ne semble pas aussi enthousiaste …).